Viadeo ou LinkedIn : lequel choisir dans vos stratégies RH ?

Une demande de plus en plus récurrente des services Recrutement de nos clients porte sur les réseaux sociaux : simplicité d’utilisation pour les recruteurs, efficacité vs. jobboards classiques (type Monster), ou encore quel réseau utiliser (plutôt public ou plutôt privé avec accès par cooptation). Lorsque cette première phase de questions est terminée, la question inéluctable tombe : Viadeo ou LinkedIn : lequel choisir ?

Petite présentation Wikipédia des deux acteurs : « Viadeo, est un réseau social professionnel créé par Dan Serfaty et Thierry Lunati. D’abord lancé en France, Viadeo s’est aujourd’hui fortement développé à l’international, notamment en Europe et dans les pays émergents. Depuis décembre 2010, le site revendique 150 000 connexions par jour entre membres et 35 millions de membres. »

LinkedIn, a quant à lui, été créé en 2003 à Mountain View (Californie). En mars 2011, le site revendique plus de 100 millions de membres issus de 170 secteurs d’activités dans plus de 200 pays et territoires.

Le JDN en association avec l’agence ComScore viennent de publier une étude sur les deux réseaux : la première conclusion est que le réseau français peine derrière le géant américain.

1. Visiteurs uniques

Le français compte 20 fois moins de visiteurs uniques : au mois d’août, 4.9 millions de visiteurs uniques se sont connectés sur Viadeo. Alors qu’à la même période, 88.2 millions de visiteurs uniques l’ont fait sur LinkedIn.

L’audience de LinkedIn a grimpé de 18% sur les huit premiers mois de 2011. Celle de Viadeo n’a augmenté que de 3.2%.

Viadeo a une audience européenne :  les 2/3 de ses visiteurs (61.6%), soit environ 3 millions, sont européens.
LinkedIn a une audience plutôt américaine : près de la moitié de ses visiteurs, 43.9%, se connecte depuis l’Amérique en Nord. Néanmoins, LinkedIn a percé le marché européen et la part des utilisateurs européens est à 29.3% de l’audience totale, soit 26 millions de visiteurs uniques pour le mois d’août. Les chiffres de Viadeo sont maigres face au monstre américain.

Le tableau suivant détaille, pays par pays, la part de marché des deux concurrents : La France est le seul pays dans lequel Viadeo touche plus de 1% de la population internaute. C’est d’ailleurs dans l’Hexagone que Viadeo rassemble plus la moitié de son audience mondiale (58%).

2. En France

Viadeo reste maître sur ses terres : en juin dernier, Viadeo a enregistré une fréquentation de 3 millions de visiteurs uniques, contre 2.7 million pour LinkedIn. Mais, la situation devrait s’inverser bientôt puisque la progression de l’audience de LinkedIn en France début 2011 a été de +6.5%, alors que celle de Viadeo a chuté de -13%.

3. Age des visiteurs

D’audience principalement masculine, les deux réseaux se distinguent au niveau de l’âge des utilisateurs. L’étude montre que « LinkedIn, se distingue par une sur-représentation des plus de 55 ans dans son audience (21% contre 10% pour Viadeo). Les 45-54 sont au-contraire sous-représentés sur LinkedIn (19% contre 28% chez Viadeo). Les deux concurrents sont cependant à armes égales concernant les 25-34 ans et les 35-44 ans. »

En conclusion, il semblerait que LinkedIn, en rattrapant son retard en Europe, soit en passe de devenir le leader des réseaux sociaux professionnels à tous les niveaux : audience, parts de marché en France, nombre d’inscrits, etc.

La force de Viadeo en France, c’est d’avoir tisser des liens avec l’Apec en signant un accord pour interconnecter les profils présents sur chacun des sites. A ce jour plus de 150 000 comptes de cadres Apec sont interconnectés avec Viadeo. Cette interconnexion, par exemple, permet à un membre qui consulterait une offre d’emploi APEC, d’afficher ses contacts Viadeo qui font partie de l’entreprise qui a publié cette offre.

Tablettes tactiles : comment les français les utilisent

A la suite de notre billet sur le marché des tablettes numériques en France, voici celui des usages qu’en font les français.

L’institut OTO Research appartenant au groupe Fullsix publie cette semaine une étude fort intéressante pour les agences qui, convaincues comme nous par l’essor de ce support, poussent leurs clients à l’adopter dans leur plan de communication.

L’enquête a été menée auprès de 406 possesseurs français de tablettes numériques (205 utilisaient un iPad, 201 d’autres tablettes non précisées).

Voici les points principaux qui ressortent de cette étude :

  • 3 possesseurs de tablettes tactiles sur 4 indiquent en faire uniquement un usage personnel par opposition à un usage professionnel
  • Surfer sur Internet arrive en tête du classement des usages (84% des répondants)
  • Consulter l’actualité / s’informer arrive en 2ème position (76%)
  • Travailler arrive en dernière position avec 28% de réponses
  • Les tablettes entraînent une désaffection de l’ordinateur (44% des sondés ont ralenti l’utilisation de leur ordinateur) et de la presse (32% des sondés utilise moins souvent ce support)

Ces points sont à corréler avec la première étude menée par OTO Research en octobre 2010 et qui se focalisait uniquement sur les iPad. Cette étude est consultable à cette adresse.

Investissements publicitaires en France : la reprise tarde à venir

L’IREP (Institut de Recherches et d’Etudes Publicitaires) vient de publier une synthèse sur les investissements publicitaires en France au 1er semestre 2011. Le chiffre clé de l’étude est la progression des investissements de +2.1% au premier semestre 2011 par rapport au premier semestre 2010. Pour rappel, le marché publicitaire avait enregistré à cette même période l’an dernier une augmentation de +4.6%.

Hormis la Presse Gratuite d’Annonces, la PQN, la Presse Spécialisée et la Radio, dont les recettes diminuent, toutes les familles de média voient leurs recettes augmenter :

  • Le Cinéma : + 40,5% (+ 14,7% au 1er semestre 2010)
  • L’Internet display : + 15% (+ 9% au 1er semestre 2010)
  • La Presse Gratuite d’Information : + 11,3% (+ 5,7% au 1er semestre 2010)
  • La Télévision : + 3,9% (+ 12,8% au 1er semestre 2010) dont + 4,7% pour les écrans et – 8,7% pour le parrainage
  • La Presse Magazine : + 1,3% pour la publicité commerciale (+ 2,6% au 1er semestre 2010)
  • La PHR : + 1,3% (+ 0,8% au 1er semestre 2010)
  • La Presse Quotidienne Régionale : + 1,1% (- 4,3% au 1er semestre 2010)
  • La Publicité Extérieure : + 0,4% (+ 7,3% au 1er semestre 2010)

Le Mobile a été intégré à l’étude : les recettes publicitaires s’élèvent à 16 millions €, soit une évolution de +44.3% par rapport au 1er semestre 2010.

La prospective de France Pub sur l’ensemble de l’année imagine 2 hypothèses : le scénario de résistance à la crise (ou scénario de continuité) avec une bonne tenue du marché au troisième trimestre 2011, permet de compenser un début de fléchissement en fin d’année. Sur cette base, la croissance des dépenses de communication des annonceurs serait de +1,4% pour l’année.

Le niveau de dépenses record atteint avant la crise de 2009, ne va pas se reproduire de si tôt, précise l’étude ; il faudra même attendre plusieurs années, mais rien n’est précisé. Toujours est-il que pour la fin 2011, deux scenarii semblent se profiler :  celui de résistance à la crise (les bons scores du 1er trimestre permettent de compenser une réduction des dépenses en fin d’année) ou bien celui de la contagion (les dépenses fléchissent à partir d’octobre et ce, jusqu’à la fin de l’année).  Le premier scénario prévoit une évolution de +1.4% des dépense ; une baisse de -0.5% pour le deuxième.

Le 15 mars 2012, IREP-France Pub fera une synthèse des résultats annuels et nous aurons la réponse.

Télécharger le rapport complet

Le Huffington Post s’associe avec Le Monde

Le Huffington Post lancera sa déclinaison française dans la seconde moitié du mois de novembre. Le site d’information américain, filiale du groupe AOL, s’associe avec Le Monde pour fusionner le futur HuffingtonPost.fr avec LePost.fr, le site média participatif du quotidien, déficitaire de 1 million d’euros en 2010. Le site français LePost.fr disparaîtra au profit de la version américaine et de son expérience». Ce nouveau site se veut «plus ambitieux qu’une simple réplique française» du journal américain, précise le président du directoire du groupe Le Monde, Louis Dreyfus. Le site comptera pour débuter 8 journalistes.

Racheté par AOL en février dernier pour 315 millions de dollars, le site d’information Huffington Post a attiré 37 millions de visiteurs uniques aux Etats-Unis en août (selon Comscore).

Selon l’article dans Le Journal du Net, le rachat du Huffington Post par AOL a accéléré son internationalisation. Il a depuis lancé des éditions au Canada en mai et au Royaume-Uni en juillet et prospecte dans plusieurs pays, dont le Brésil, l’Espagne, l’Italie et la Turquie. La société, qui revendique employer 1 400 journalistes, a été bénéficiaire de 60 millions de dollars l’année dernière et devrait faire mieux cette année.

Campagne de PEMA 2M pour le moteur Silvercrest de Snecma

A l’occasion du salon NBAA qui se tient cette semaine à Las Vegas, la nouvelle campagne pour le produit Silvercrest de Snecma est en ligne. Il s’agit d’une nouvelle génération de moteurs pour l’aviation d’affaire qui rentrera en service à partir de 2014.

Il s’agit d’une campagne avec des bannières classiques sur des sites d’aéronautique généraliste comme Aviationweek mais aussi sur des sites spécialisé comme ATW Online.

C’est PEMA 2M qui s’est chargée de l’adaptation de la créa print en animation Flash. Une attention particulière a été apportée aux animations des textes, aux effets de lumière et à la texture de l’eau.

Afin de visualiser de façon optimale l’animation, cliquez ici.

LesEchos.fr épinglé par Médiamétrie pour avoir gonflé son trafic

Selon un article du Journal du Net, Médiamétrie vient de communiquer à ses clients la liste des sites qui ont dopé artificiellement leur statistiques de trafic entre les mois de mars et juillet.

Une quinzaine de sites ont augmenté leur audience de manière artificielle, sans donner à Médiamétrie les moyens d’identifier les sources de ce trafic. L’Institut de référence pour l’audience Web en France a communiqué à ses souscripteurs la liste de ces sites aux pratiques non conformes. Dans cette liste figurent deux sites médias (Les Echos et Cosmopolitan).

Le Journal du Net précise que « le trafic apporté par les dispositifs de « dopage » d’audience (e-mails rémunérés, pop-up et pop-under, jeux à instant gagnant, etc.) est exclu des audiences officielles calculées par Médiamétrie. Les URL liées à ces leviers marketing (pages de formulaires, landing pages, etc.) doivent faire l’objet d’un codage spécifique pour permettre à Médiamétrie de les exclure. En cas de non respect régulier de ce codage, Médiamétrie peut décider d’exclure l’éditeur des classements d’audience rendus publics chaque mois. »

Affaire à suivre donc… Malheureusement, les sites BtoB spécialisés de notre secteur, sont pour la plupart des sites étrangers qui ne sont pas soumis à des relevés d’audience réguliers. Il existe néanmoins des outils gratuits sur internet qui permettent de se faire une idée du trafic de la plupart des sites. Les plus connus s’appellent Alexa ou DoubleClick Adplanner de Google et nous donnent des chiffres qui proviennent de différentes sources anonymes. Voici ce que l’on trouve dans l’aide de l’outil Google :

« Ad Planner associe des informations issues de diverses sources, notamment des données de la barre d’outils Google qui sont regroupées de manière anonyme et proviennent d’utilisateurs volontaires qui ont activé les fonctionnalités améliorées. Il utilise également des données Google Analytics anonymes partagées par les éditeurs, ainsi que les données partagées du panel de consommateurs externe et celles d’autres études de marché tierces.

Ad Planner estime les valeurs « Visiteurs uniques (utilisateurs) » et « Audience » à partir de nos sources d’échantillons de données. Les outils d’évaluation analytiques tels que Google Analytics ne sont en effet pas en mesure de fournir de telles évaluations sur les utilisateurs existants. »

Un virus informatique pénètre les drones américains

Selon le magazine Wired, un virus informatique s’est introduit dans le système de guidage des drones américains Predator et Reaper. Une demande d’identification intempestive est demandée à chaque fois que les pilotes appuient sur une touche de leur clavier. Ce problème concerne notamment les drone déployés en Afghanistan.

Le virus, détecté depuis deux semaines environ, n’a pas empêché les pilotes de la base de Creech dans le Nevada d’exécuter leurs missions à l’étranger. Pour le moment, aucun incident n’est à déplorer et aucune perte d’information sensible n’a été signalée. Cependant, le virus résiste aux différentes tentatives d’éradication.

« Nous l’éliminons, mais il revient à chaque fois. Nous pensons qu’il n’est pas très dangereux, mais en fait nous n’en savons rien », a résumé un des interlocuteurs anonymes de Wired.

Les spécialistes du réseau militaires ne savent pas encore comment le virus a été introduit dans le système, et si cela a été fait intentionnellement ou par accident. Les spécialiste s’accordent à dire dire que l’infection a pu touché des machines clasées. Ils soupçonnent que les pilotes soient à l’origine de l’infection, en transférant des données depuis leurs disques durs externes.

Les drones sont devenus les principales armes d’attaque et d’espionnage de l’Armée américaine. Selon le Washington Post, depuis l’investiture de Président Obama, une trentaine de drones ont mené plus de 230 missions au Pakistan, et plus de 150 surveillent les opérations en Afghanistan et en Irak. Le théâtre libyen a permis de mener 92 frappes à partir de drones entre mi-avril et fin août. En 2009, l’armée de l’air y consacrait 36 % de son budget.

Face à ces incidents, on peut douter des capacités de l’armée la plus puissante du monde en matière de sécurisation de données. Souvenez-vous qu’en 2009, les insurgés irakiens avaient réussi à pirater le flux de données des drones Predator en se procurant un logiciel grand public acheté pour 26$.

iPad et les autres : tour d’horizon du marché des tablettes tactiles

Encore considéré comme une niche, le marché des tablettes numériques commence à prendre son envol en France. Alors que l’agence Gfk a estimé qu’en 2010, 435 000 tablettes se sont vendues en France, elle confirme ses prévisions pour 2011 : un million de tablettes seront vendues, soit une augmentation des ventes de plus de 200% .

Des prévisions de vente encourageantes pour 2012, des propositions gouvernementales intéressantes et la multiplication de l’offre par les fabricants ne font qu’accélérer le mouvement. En 2012, nous serons trois millions de français à posséder une tablette numérique. Le grand gagnant, pour l’instant, est incontestablement Apple. La part de marché de l’iPad est estimée entre 90% et 95% par rapport aux solutions des concurrents de la firme à la pomme.

La démocratisation des tablettes va passer également par l’utilisation de ce support en entreprise. Lors du dernier Salon Internationale de l’Aéronautique du Bourget, j’ai été frappé par le nombre de commerciaux arpentant les allées tenant en main une tablette. Le format a séduit, la simplicité de prise en main a convaincu : il est vrai qu’un produit prend de suite une dimension high tech quand il est présenté sur ce support numérique (bien entendu, il faut qu’au préalable l’application ait été bien conçue).

Vecteur d’innovation, les marques n’ont pas tardé à s’emparer de l’outil pour proposer des solutions révolutionnaires : Eden Park envisage d’équiper ses points de vente de tablettes affichant leur catalogue et la possibilité d’essayer les vêtements via la réalité augmentée.

En matière de publicité, tout reste à faire. C’est un marché en devenir, au même titre que le développement de la publicité sur smartphones. C’est d’ailleurs ce dernier qui donnera l’impulsion et facilitera la passerelle vers la publicité sur tablettes. Lorsque l’on sait que la publicité display sur mobile a progressé de 44% en un an (d’après l’Irep et la Mobile Marketing Association France), on ne peut que prédire un avenir radieux à la publicité sur tablettes. En termes de création, le format permet de réaliser des créations efficaces et valorisantes. On trouve de plus en plus d’agences, dont PEMA 2M fait partie, qui proposent la réalisation de bannières en HTML5 (avec des effets d’animation se rapprochant de plus en plus du rendu sous Flash) pour assurer une compatibilité sur tous les supports.

Reste à surveiller les outils de mesure qui vont se mettre au fur et à mesure en place pour suivre les campagnes publicitaires…

(source)

Études de cas

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